Août 2024
Mettre en place une bonne isolation thermique de son logement permet de réaliser de belles économies d’énergie. En effet, les déperditions seront moindres et donc, il faudra moins chauffer pour atteindre la température de consigne idéale et disposer d’un bon confort thermique, aussi bien en hiver qu’en été. Par isoler thermiquement pour chauffer le moins possible, cela comprend plusieurs postes de travaux comme l’isolation de la toiture, des murs, des sols ou encore des menuiseries.
Isoler thermiquement pour chauffer le moins possible est important pour profiter au maximum des performances de son mode de chauffage, pour réduire sa consommation énergétique et donc diminuer sa facture d’énergie. De plus, cela permet d’avoir un confort optimum au sein de ce logement.
Pour mettre en place une bonne isolation mais aussi pour savoir quels types de travaux prévoir, il est possible de réaliser un diagnostic qui met en exergue ces points avec des conseils pour l’isolation ainsi que des fourchettes de prix. Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est donc un outil intéressant dans ce cas de figure. Il permet de classer le logement selon une étiquette énergétique en fonction de la consommation de ce dernier.
Un bureau d’études thermiques peut aussi intervenir pour réaliser un audit énergétique. Il s’agit d’une analyse beaucoup plus poussée de votre logement. Le compte rendu qui vous sera remis fera apparaître les points de déperdition et les solutions préconisées pour y remédier. Les travaux seront également classés par ordre de priorité.
Disposer d’un mode de chauffage performant et basé sur l’utilisation d’énergie renouvelable ne sera pas bénéfique tout le temps que l’isolation du logement fera défaut. En effet l’appareil ne pourra mettre ses performances à profit comme il se doit et devra très probablement fonctionner davantage pour combler les déperditions thermiques issues de la mauvaise isolation.
La toiture est une des zones à privilégier lorsqu’il faut mettre en place une isolation. En effet, cette dernière est responsable de près de 25 à 30 % des pertes de chaleur dans un logement.
L’isolation de la toiture dépend de plusieurs critères. Le plus important est la nature des combles, à savoir s’ils sont aménagés, aménageables ou perdus. En fonction, il faudra adapter le type d’isolation. Vous aurez donc le choix entre :
● une isolation soufflée à l’aide d’une machine qui projette les flocons au sol.
● une isolation en vrac grâce à des flocons disposés à la main.
● une isolation du plancher avec l’utilisation d’isolants en rouleaux.
● une isolation des pans de la toiture avec un isolant de type laine de roche, recouvert de plaques de placo.
Une autre solution consiste à réaliser une isolation thermique par l’extérieur. Même s’il s’agit d’une technique parmi les plus performantes, elle est également très coûteuse et représente des travaux de grande envergure car il faut déposer la toiture pour mettre en place la couche d’isolation. C’est pourquoi ce type de travaux est préconisé dans le cadre d’une réfection de couverture car c’est en réalité une solution 2 en 1.
Les murs représentent également une surface importante de déperdition puisque c’est par les murs que part près de 20 à 25 % de l’énergie. Cette enveloppe se doit donc d’être particulièrement bien isolée.
La technique d’isolation la plus courante pour ce faire est alors l’isolation par l’intérieur. Il s’agit de la solution la moins coûteuse mais aussi la plus contraignante. En effet, dans le cadre de travaux de rénovation, lorsqu’il faudra isoler les murs intérieurs, la pièce en question ne sera pas utilisable durant le temps des travaux. De plus, cela nécessite également de réaliser une réfection des revêtements muraux.
Bien souvent, une ossature métallique est fixée dans les murs, un isolant de type laine minérale y est glissé puis le tout est recouvert de plaques de plâtre pour lesquelles des travaux de finition seront indispensables (réalisation de bandes, de joints, ponçage...).
A l’instar de la toiture, une ITE peut également être mise en place sur les murs. Cette technique consiste à venir coller des blocs isolants sur les façades de la maison. C’est une méthode offrant de très belles performances et également moins contraignante car il est possible de continuer à vivre dans le logement et qui évite également une perte d’espace à l’intérieur car les murs sont couverts à l’extérieur. De plus, c’est une solution particulièrement intéressante lorsque le revêtement extérieur est vieillissant ou abîmé car un enduit de finition est appliqué une fois l’isolation en place.
Même si les planchers sont "seulement" responsables de 10% des déperditions énergétiques, il ne faudra pas oublier d’isoler les sols lors de vos travaux d’amélioration énergétique.
Là encore, plusieurs solutions existent, mais les principales et les plus performantes sont :
● une isolation sous chape flottante : il s'agit de la technique la plus courante. Elle nécessite toutefois de surélever le niveau du sol, ce qui peut poser problème en rénovation, avec les menuiseries. Plus concrètement, cette technique consiste à venir placer un isolant directement sur le plancher bas puis de le recouvrir à l’aide d’une chape. Un nouveau revêtement devra ensuite être installé.
● une isolation par le dessous : il s’agit en réalité d’une isolation par le sous-sol. Cela nécessite donc que cet espace soit accessible. C’est une solution très intéressante car elle permet de ne pas perdre de la surface habitable
Enfin, remplacer des menuiseries vieillissantes et n’assurant plus leur rôle d’étanchéité et d’isolation sera nécessaire. C’est par les fenêtres que 15% des pertes énergétiques se font. Il est donc important de penser à les changer lorsqu’elles sont abîmées.
Le simple vitrage est à proscrire car il ne propose pas de performances thermiques suffisamment bonnes. Il faudra au minimum opter pour un double vitrage. Toutefois, selon les cas de figure et notamment la localisation géographique, d’autres vitrages peuvent être envisagés. Il est notamment question du triple vitrage, du double vitrage renforcé, du vitrage solaire, du vitrage feuilleté ou encore du vitrage phonique.
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Jacques Ortolas s'est spécialisé depuis des années dans la recherche de solutions d'économies d'énergie et d'exploitation optimisés des installations. Son expérience en la matière en fait un expert reconnu qui participe fréquemment à des groupes de réflexion chargés de définir les politiques énergétiques et environnementales.
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