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Le CESI (Chauffe Eau Solaire Individuel) est un système qui permet de produire son eau chaude avec des capteurs solaires. Le soleil ne pourra pas couvrir la totalité des besoins mais une part assez importante, entre 50 et 80% des besoins annuels. Il y a donc nécessité d'une énergie d'appoint qui fournit le complément.
Le principe de fonctionnement est simple, le fluide caloporteur qui arrive du capteur réchauffe le ballon d'eau chaude par l'intermédiaire d'un échangeur. L'appoint se fait au niveau du ballon soit par une résistance électrique, soit par un deuxième échangeur raccordé à une chaudière.
Le solaire CESI est l'équipement solaire le plus simple à mettre en œuvre. De nombreux industriels proposent des « kits » solaires pour la maison, avec 4 m² de capteurs + un ballon tampon de 300 litres (électro-solaire ou raccordable à un circuit de chaudière) + une station solaire pour la circulation et la régulation. Ces packs solaires sont garantis la plupart du temps 2 ans et sont faciles à installer.
Chauffe Eau Solaire Individuel ou CESI
NB : la régulation qui gère le fonctionnement de la pompe de circulation du circuit solaire est une régulation différentielle qui compare la température du capteur à celle du préparateur. Si le capteur est plus chaud que le ballon, la pompe se met en marche, sinon elle s'arrête.
Le système SSC – Système Solaire Combiné - permet d'utiliser l'énergie solaire pour 2 usages. Premièrement le chauffage de l'eau chaude sanitaire en priorité et deuxièmement un apport gratuit pour l'accompagnement du chauffage des pièces de la maison. L'énergie solaire thermique couvrira 25 à 60% de vos besoins annuels en matière de chauffage et d'eau chaude sanitaire.
Pour l'habitat basse consommation BBC ou la maison passive, la part chauffage est nettement moindre que la part production d'eau chaude sanitaire. De ce fait, les capteurs solaires seront dimensionnés pour répondre aux besoins d'eau chaude sanitaire principalement. Attention néanmoins pour un habitat moins isolé ou dans le cas de rénovation, la part chauffage reprend le dessus et un dimensionnement de capteurs pour les 2 usages « eau chaude sanitaire et chauffage » donnera les meilleures économies d'énergie.
Comme pour le système CESI ci-dessus, une énergie d'appoint sera toujours nécessaire pour pallier aux jours sans ensoleillement ou aux hivers rigoureux. Pour un système SSC, l'appoint chauffage sera toujours très faible eu égard aux besoins de chauffage réduit et un simple poêle à granulés pourra convenir pour chauffer la maison.
Schéma hydraulique chaudière gaz condensation avec énergie solaire pour eau chaude sanitaire
et deux circuits de chauffage
(radiateurs et plancher chauffant)
L'obtention d'une maison basse consommation passe aussi par la production d'électricité notamment photovoltaïque. Cela offre entre autre l'avantage d'acquérir une forme d'autonomie quel que soit l'endroit où l'on se trouve.
Ce type d'installation est ainsi composé : des modules photovoltaïques sont intégrés à la toiture. Ils fournissent un courant continu lorsqu'ils reçoivent les rayonnements du soleil. Ce courant continu est transformé en courant alternatif après passage par un onduleur; ensuite, il est soit consommé directement, soit injecté dans le réseau lorsqu'il est en surplus.
Vos panneaux capteront le maximum de rayonnement s'ils sont placés plein sud et à une inclinaison de 40° par rapport à l'horizontal. La production d'électricité peut atteindre 130 W/m² voire 140 W/m² de panneaux photovoltaïques, soit 1 kW pour 7,7 m² de panneaux photovoltaïques. Vous êtes ainsi auto suffisant en énergie électrique.
Il y a 3 possibilités : soit vous vendez l'électricité à ErDF, soit vous la consommez totalement (autoconsommation), soit vous faites un mix des 2.
Le temps de retour sur investissement d’une installation solaire photovoltaïque est supérieur à 14 ans, c'est-à-dire que la rentabilité de la solution photovoltaïque est peu avérée ! Néanmoins, au-delà de cette période, votre maison accumulera les économies et possédera une valeur foncière et écologique très intéressante sur l'avenir.
La baisse des tarifs de rachat du prix du photovoltaïque et en parallèle le coût relativement économique de l'électricité en France rendent désormais la solution photovoltaïque peu rentable.
Seule la contrainte réglementaire, avec la baisse des coûts des cellules PV permettra sans doute, à l'horizon 2020, de standardiser la solution PV dans des applications adaptées : BEPOS, immeubles collectifs, ... N’oublions pas que l’énergie électrique est appelée à augmenter (démantèlement des centrales nucléaires, …) et qu’en prenant l’exemple ci-dessus, le simple doublement du tarif d’électricité publique pourrait amener à une rentabilité du photovoltaïque de 7 ans ; ce qui commence à être intéressant.
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