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LA SITUATION EN FRANCE
source CITEPA, 2001
Dès les années 80, la communauté
scientifique a joué un rôle
majeur d’alerte quant à la possibilité
d’un changement climatique
lié à l’activité humaine. Il existe
désormais des éléments forts
qui témoignent d’ores et déjà
de la solidité du diagnostic.
Au sommet de la Terre à Rio en
1992, on assiste à la première
prise de conscience politique.
Pour la première fois est exprimée
la volonté de stabiliser à l’horizon
2010, les émissions de gaz à effet
de serre au niveau de 1990.
En 1997, le Protocole de Kyoto traduit en engagements quantitatifs
et juridiques la volonté
exprimée à Rio. Les 38 pays
signataires de ce protocole, s’obligent
à abaisser leur émission
de gaz à effet de serre entre 2008
et 2012, à des niveaux inférieurs
d’au moins 5 % à ceux de 1990.
Depuis, chaque pays signataire
adopte des dispositions visant à
atteindre et dans certains cas
dépasser les objectifs de Kyoto.
Ainsi, le Plan Climat du gouvernement
français s’est engagé
à diviser par quatre, d’ici à
l’horizon 2050, ses émissions
de gaz à effet de serre.
L’Europe toute entière se mobilise
et des initiatives privées
fleurissent ici et là, témoignant
de la prise de conscience de
l’urgence d’une mise en œuvre
rapide d’approches nouvelles,
comme la maîtrise de la demande
en matière d’énergie.
Reste à engager le long et
indispensable processus d’information
et de sensibilisation
des populations, seules à même
d’amorcer les changements de
comportements économiques
et individuels à la hauteur des
risques encourus.
Si l’énergie est l’un des premiers
leviers à actionner, le transport
et le bâtiment sont actuellement
les plus gros producteurs de gaz
à effet de serre en progression
constante depuis 1990.
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