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2009 sera sans conteste, pour ce siècle de basculement,
une année capitale. En effet, la phase 2 du Protocole de Kyoto sera renégociée à cette période et validée par un vote de l'ONU
sur le climat. En fixant la limite tolérable du réchauffement
de la planète autour de 2°C (chiffre qui semble malheureusement
d'ores et déjà acquis), il s'agira alors de déterminer
et de fixer entre États les obligations de réduction des émissions
de gaz à effet de serre de la façon la plus coercitive et la plus
équitable possible.
Oeuvrer ensemble
Si les décideurs politiques et les pouvoirs publics semblent, enfin, prendre la mesure des enjeux
il est à craindre que sans la mobilisation et l'implication de l'ensemble des acteurs de l'acte de bâtir,
les mesures actuelles ou à l'étude ne permettront pas de satisfaire, à l'horizon 2050, aux engagements
signés à Kyoto.
En outre, face à un problème planétaire, il convient de dépasser les raisonnements nationaux
et jouer les synergies avec l'ensemble des pays, a minima européens, de manière à abaisser le coût
de la performance, faciliter la mise sur les marchés nationaux des solutions techniques
les plus performantes, en élargir la diffusion et mécaniquement en abaisser les coûts tout en assurant
parallèlement la formation des entreprises chargées de les mettre en œuvre et d'en assurer
la maintenance.
Dans ce domaine, concepteurs, maîtres d'ouvrage et industriels sont contraints d'œuvrer ensemble pour réduire sur la durée les déperditions et les consommations d'énergie dans les bâtiments.
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