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La France compte environ 30,2 millions de logements, 19,1 millions ont été construits avant 1975, ce qui représente 63% du parc existant. Les logements construits avant 1975 sont relativement peu voire pas du tout isolés, ce qui signifie que les bâtiments ont de fortes déperditions thermiques et de fait consomment beaucoup plus d’énergie. De plus, ceux-ci sont chauffés grâce à des énergies fossiles, donc fortement pourvoyeurs de gaz à effet de serre responsable en partie des changements climatiques.
Sur la durée de vie d’un bâtiment, l’énergie produit 70 à 80% des impacts environnementaux. Donc ce secteur contribue grandement aux émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et aux conséquences induites.
Les responsables politiques ont pris conscience de l’impérieuse nécessité de se préoccuper des consommations d’énergie dans les bâtiments.
Le Grenelle de l’environnement a souligné la nécessité de s’attaquer à ce secteur à l’origine de 46 % de la consommation d’énergie fossile et de 25 % des rejets de CO2 dans l’atmosphère.
L’efficacité énergétique des bâtiments a certes progressé ces dernières années, mais beaucoup reste à faire si nous voulons atteindre les objectifs de Kyoto, c'est-à-dire diviser par 4 la quantité d’émission de gaz à effet de serre en France d’ici 2050. Il nous faudra par exemple envisager de rénover les anciens bâtiments (près de 450 000 par an d'ici 2050) pour y parvenir.
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