Le puits canadien consiste à faire passer, avant qu’il ne pénètre dans la maison, une partie de l’air neuf de renouvellement d’air hygiénique par des tuyaux enterrés dans le sol, à une profondeur de l’ordre de 1.5 mètre.
En hiver, le sol à cette profondeur est plus chaud que la température extérieure : l’air froid est donc préchauffé lors de son passage dans les tuyaux.
Avec ce système, l’air aspiré par la VMC ne sera pas prélevé directement de l’extérieur (via les bouches d’aération des fenêtres), d’où une économie de chauffage. Ainsi un puits canadien pourra naturellement réchauffer un air extérieur à -15° et l’amener à une température de l’ordre de 5° dans les pièces à vivre. Cette récupération d’énergie s’effectue naturellement par échange thermique des tubes d’air enterrés dans le sol.
En été, le sol est à l’inverse plus froid que la température extérieure : ce puits astucieux alors appelé puits provençal, va donc utiliser la fraîcheur relative du sol pour tempérer l’air entrant dans le logement. Ainsi avec une température extérieure voisine de 30° l’air introduit peut par échange frigorifique avec la terre être abaissé jusqu’à 22°. Ce système de ventilation ne peut absolument pas se transposer à un système de climatisation que c’est uniquement la quantité d’air qui est rafraîchi dans le cas du puits provençal, et qui est réchauffé dans le cas du puits canadien
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